paroles du bout du monde

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Keyword - chez les kiwis -

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samedi 24 novembre 2007

Coups de pagaies dans Marlborough sound

Le temps file et nous voilà revenu à l'extrémité nord de l'île du sud. Un peu moins de trois semaines qu'on a vécu à un train d'enfer. Mais comment en aurait-il pu être autrement avec la masse d'activités et la diversité des paysages qui composent cette île ?
Depuis l'embarcadère de Picton, nous apercevons les va-et-vient incessants des ferrys. Deux compagnies, Blue Bridge et Inter Islander se partagent le gâteau juteux des liaisons entre les deux îles. Mais avant de prendre le bateau et remonter vers Auckland, nous décidons de passer quelques jours ici. Non pas à végéter dans les rues tranquilles du village mais dans un kayak.
Une petite expédition de 3 jours. Les compartiments étanches remplis de nourriture et de matériels de camping, nous quittons la plage pour nous aventurer dans le fjord. La première partie consiste à traverser le bras de mer qui nous sépare de la côte opposée. Arbres et arbustes y flirtent l'eau. La rive est un paradis de courbes, de méandres et de criques. Un décor finement ciselé où de nombreuses petites plages rompent l'enchevêtrement verdâtre de la végétation. Une roche brune perce parfois le rideau vert et expose à marée basse sa collection de moules qui nous régaleront plus d'une fois. Une de ces courtes plages nous accueille pour déjeuner.

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Le ventre plein; nous repartons pour une courte étape vers une autre crique et une autre plage où nous établissons notre camp. Première nuit dans la verdure de Marlborough Sound.

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Au matin suivant, nous démontons la tente, répartissons la charge dans les compartiments étanches et repartons à la découverte littorale. Un léger clapot nous asperge d'embruns et une brise matinale rend nos coups de pagaies plus difficiles. Nous explorons le contour découpé de la côte et ramons jusqu'à la fin du fjord où nous plantons notre tente sur une nouvelle plage. Une soirée détendue embrassée par l'eau plate du fjord et la barrière émeraude de la forêt.

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Troisième et dernier jour, nous pagayons dans chacune des criques qui nous rapprochent de Picton. Le contour littoral apartient parfois à de riches néo-zélandais où une grande villa domine une plage privée et un ponton de bois. Nous sautons hors de notre kayak sur une ultime plage pour un déjeuner savoureux. Dégustation de ces derniers coins de nature avant de rentrer au port.

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mercredi 21 novembre 2007

Chasse visuelle des cachalots à Kaikoura

La voiture est agréable ce matin. Nos mollets se reposent tandis que nous quittons la lande déformée du centre de l'île du sud. Direction la plage et la péninsule de Kaikoura. Parlez-en aux baleinophiles, ils sauront de quoi il s'agit.

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A quelques kilomètres des côtes une profonde faille plonge les ondes du sondeur à plus de 1000m. Une profondeur où les créatures abyssales nagent dans un monde noir et silencieux. Un monde sombre et inconnu qui alimente les plus belles légendes.
Une agence de bateaux a le monopole de l'observation des cétacés et du prix aussi. Par l'intermédiaire de sonar, ils repèrent les mammifères marins puis font route vers l'écho. Une gerbe d'eau se détache de la vaste étendue bleue et comme des gosses, nous nous ruons sur les ballustrades pour scruter la bête. Une bosse lisse et luisante dépasse de l'océan. Le géant des mers emmagasine des mètres cubes d'air pendant une trentaine de minutes. Puis sa puissante queue se lève et l'animal plonge pour plusieurs heures. Nous verrons trois cachalots avec la même émotion.
Sur le chemin du retour, les dauphins nous accompagnent et jouent avec l'étrave du bateau. Certains sautent dans les airs avant de regagner la meute. Tout le monde est sur le pont et traque l'apparition éphémère des animaux au museau pointu.
Les dauphins regagnent le large et nous rentrons au port. Après ce passionnant interlude, nous retrouvons la terre ferme.

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mardi 20 novembre 2007

L'ascension éprouvante d'Avalanche peak

Il s'avère difficile de faire un choix entre les décors attirant de la route littorale et les courbes voluptueuses du ruban bitumeux qui ouvre la voie des montagnes du centre de l'île. Au hasard d'un virage, nous bifurquons sur la gauche et replongeons pour une journée dans les Alpes néo-zélandaises. Un agrégat de maisons de bois délimitent le village d'Arthur's Pass. Une maigre poignée de touristes y convergent, la plupart tentés par l'ascension de l'Avalanche peak de 1000 mètres notre ainé.
Au matin suivant, Nous attaquons son ascension. Certains passages se rapprochent plus de l'escalade que de la marche loisir et réclament la plus grande prudence. La montée semble interminable. Les mollets brûlent et l'eau fuit par nos pores pour rafraîchir la machine. Nos yeux se lèvent, scrutent le terrain et espèrent un peu de plat au bout du chemin visible. Mais au détour du virage, la nature nous rit au nez et se décompose en une pente encore plus difficile. La montée se prolonge, encore et encore. La continuité de la forêt se termine alors brusquement et une colline pelée, incrustée de ronds de neige, s'élève au-dessus des nuages. Le poing levé, nous savourons les derniers mètres d'ascension. La nature, après avoir été si éprouvante nous réconforte de cette vue panoramique.
Une langue de nuage dévore la vallée, la neige adoucit les lignes brutes des montagnes et une famille de kéas fètent notre arrivée.
Certains paysages se cueillent au prix de nombreuses courbatures et d'efforts répétés. Un scénario lancinant pour masochistes qui présente toutefois une happy end : une exaltation indicible quand on est perché sur la cime.

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